Manoir dit Château Bouvet - Mordreuc - Pleudihen
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Ce grand logis sur la Rance maritime, de style composite, a pris le nom de son premier propriétaire : Jean Bouvet (1611-1684), qualifié de sieur de la Maisonneuve. Il est le fils de Charles Bouvet de l'Hôpital, qualifié de marchand de bois. Cette famille s'illustre dans la marine surtout aux 18e et 19e siècles. L'un de ses membres est capitaine de vaisseau et gouverneur de l’île Bourbon (La Réunion), d'autres sont amiraux.
En 1856, le logis est agrandi, il s'agit probablement de l'aile arrière donnant sur La Rance, avant sa surélévation. De nouveaux communs seront construits et une ferme modèle dans la deuxième moitié du 19e siècle par Jean-Louis Marion (1801-1870) et son épouse Marie Anne Guynot-Boismenu (1809-1883) ou leurs enfants.
Le site exceptionnel ainsi que le parc forment un ensemble patrimonial remarquable.
Le manoir de Bouvet sur la Rance, proche du port de Mordreuc, a pris le nom de son premier commanditaire Jean Bouvet (1611-1684) qualifié de sieur de la Maisonneuve, marchand de bois à Mordreuc. Il fait construire un premier logis vers 1641, cette date est sculptée sur le portail de l'enclos. Des vestiges de cette période sont conservés également dans la partie cuisine.
Le logis a été modifié une première fois au 18e siècle dans le style des maisons de plaisance des armateurs et capitaines malouins, comme l'indiquent encore les baies en arc segmentaire et la reprise du bandeau peint de séparation des étages qui sont dans l'esprit du style des ingénieurs.
Une nouvelle augmentation de la maison est mentionnée en 1856 par Marie-Anne Guynot de Boismenu, épouse de Jean Louis Marion. Elle décède au château Bouvet, le 28 novembre 1883.
Une aile de communs (actuellement détruite) est mentionnée en retour d'équerre sur la cour en 1844. Elle a fait place, plus à l'est, à une ferme-modèle dans la deuxième moitié du 19e siècle. Le plan en croix latine du logis de la ferme qui regroupe un pressoir et des écuries est peu courant. En face se situe une remise sur pilier et sur un côté une basse-cour avec un poulailler polygonal.
Les cartes postales de la fin du 19e siècle ne mentionnent pas le pavillon arrière qui a du faire l'objet d'une surélévation au 20e siècle.
Cet ensemble original par son plan, son organisation et son « style pittoresque » est à signaler, de même que le parc et ses essences rares.
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