La pointe du Grouin est la pointe la plus au nord de Cancale. Dans son prolongement se trouve le Phare de la Pierre-de-Herpin. Cette pointe sert à tracer la ligne de départ de la course de la Route du Rhum.
La pointe est dominée par un sémaphore construit en 1861 qui servait à surveiller le passage des bateaux au large. Il a été racheté en 2000 par le Conseil général d'Ille-et-Vilaine pour y accueillir le public et assurer la préservation des sites naturels de la Côte d'Émeraude par la présence d'une exposition permanente gratuite. Elle offre une vue inédite sur la partie sud du Mont Saint-Michel.
Cette pointe rocheuse et sauvage domine la mer de 40 mètres. Le panorama s'étend du cap Fréhel à Granville en passant par la baie du Mont Saint-Michel, au large des îles Chausey. Un sentier permet d'aller, à marée basse, explorer une grotte creusée dans la falaise.
L'île des Landes, qui est en face, constitue une réserve ornithologique et botanique.
Sur la commune de Cancale, la pointe du Grouin offre un point de vue exceptionnel et abrite le plus important site de nidification d’oiseaux côtiers d’Ille-et-Vilaine.
Dominée par un sémaphore construit en 1861, la pointe du Grouin offre une vue remarquable sur la baie du Mont-Saint-Michel et les côtes de la Manche à l’est, et sur une succession d’anses et de pointes jusqu’au cap Fréhel à l’ouest. Au cours de la Seconde Guerre Mondiale,les Allemands y avaient édifié un important réseau de blockhaus. Ils abritent désormais le grand rhinolophe, une espèce de chauve-souris inscrite au livre rouge des espèces menacées. Le sémaphore, ouvert au public, accueille quant à lui une exposition sur la richesse des espaces naturels littoraux pendant l’été. Grâce à un partenariat entre le Département, l’Etat et la commune de Cancale, ce poste de guet joue de nouveau son rôle de surveillance des côtes.
Les landes et pelouses qui couvrent la pointe du Grouin sont caractéristiques du littoral rocheux breton. Le bord des falaises est tapissé par l’armérie maritime, l’orpin anglais, la jasione des montagnes, la carotte à gomme et le nombril de Vénus. La pointe est couverte par l’ajonc d’Europe et de Le Gall, le prunellier, la rose pimprenelle ou la fougère aigle tandis qu’à l’est, des pentes plus douces sont dominées par des prairies de dactyle aggloméré, de séneçon jacobée, d’orge des rats, d’achillée millefeuille, de mauve, de scabieuse... Toute proche, l’île des Landes constitue le site de nidification d’oiseaux côtiers le plus important d’Ille-et-Vilaine. Propriété du Conservatoire du littoral, cette île classée réserve biologique depuis 1961 accueille notamment la plus importante colonie bretonne de grands cormorans. S’y trouvent aussi le cormoran huppé, le goéland brun qui regagne l’Afrique du Nord chaque hiverou encore l’unique canard marin présent en Bretagne : le tadorne de Belon. Lespromeneurs peuvent observer tous ces oiseaux nicheurs à la longue vue durant la période estivale.
Le Département assure la préservation et organise la fréquentation touristique de ce site naturel. Il a notamment réalisé des zones de recolonisation végétale, aménagé des sentiers pédestres et intégré des aires de stationnement dans le paysage à l’entrée du site.
Ce site est accessible aux personnes à mobilité réduite
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